Génies en herbe: un aperçu de l’Expo-sciences pancanadienne 2017
Recherche
Les lauréats
Cette année, le Prix du meilleur projet et le Prix platine dans la catégorie sénior ont été décernés à Colette Benko, une élève de 11e année résidant à Calgary, en Alberta. Intitulé Novel Paediatric Cancer Therapy: Targeting Epigenetics to Induce Differentiation, son projet a permis d’établir un nouvel usage d’un médicament existant afin de traiter le neuroblastome, un cancer infantile mortel.
Au niveau intermédiaire, Crystal Radinski, une élève de 11e année également originaire de Calgary, a remporté les honneurs pour son projet intitulé EEG Coherence as a Marker for Alzheimer’s Dementia, qui avait pour objectif la comparaison des ondes cérébrales de sujets en santé à celles de patients atteints de la maladie d’Alzheimer dans le but d’améliorer l’efficacité et de réduire les coûts des techniques de diagnostic précoce.
Le Prix platine dans la catégorie junior a été remis à Danish Mahmood, de London, en Ontario. Cet élève de 8e année a imaginé le W.I.N.I.T.S (Wireless Interconnected Non-Invasive Triage System), un appareil peu coûteux porté au doigt pour mesurer quatre signes vitaux différents et les communiquer par réseau Wi-Fi sécurisé aux premiers répondants et au personnel médical.
Pleins feux sur les changements climatiques
Les changements climatiques étaient un thème central de plusieurs projets développés dans le cadre de l’édition 2017 de l’ESPC. Le jeune Jack White de Long Reach, au Nouveau-Brunswick, a étudié la crue printanière de la rivière Saint-Jean, située à proximité de chez lui, à la recherche de signes potentiels des changements climatiques et de leur impact sur son quartier.
Albert Nitu d’Ottawa, en Ontario, s’est pour sa part intéressé à la production d’énergie verte. Il a imaginé une façon de transformer les murs en dispositifs de génération d’électricité intelligents et d’accroître ainsi l’efficacité énergétique des résidences.
Charles Wang et Spencer Zezulka de Surrey, en Colombie-Britannique, ont utilisé des algues photosynthétiques plutôt que du glucose de calibre commercial pour alimenter la production bactérienne d’éthanol et d’autres carburants. Ce projet pourrait contribuer à purifier l’atmosphère en capturant le dioxyde de carbone, et produire du carburant pour alimenter des stations sur Mars. Il a valu au duo une médaille de bronze ainsi que le prix Jeunesse innovante.
La Fondation Intact, dont la mission est d’aider les Canadiens à se prémunir contre les effets de la dégradation de l’environnement, espère voir encore plus de jeunes s’intéresser à la lutte contre les changements climatiques en 2018. Pour encourager l’innovation, la Fondation Intact a investi 100 000 $ dans le concours en créant un défi d’adaptation aux changements climatiques, qui sera lancé l’automne prochain. L’édition 2018 de l’ESPC se déroulera à l’Université Carleton à Ottawa, en Ontario.