Pourquoi le partage excessif sur les médias sociaux pourrait être dangereux

Présenté par l'Agence La Turquoise
Pendant vos vacances à l’étranger, partager sur vos réseaux sociaux des photos avec des amis au Costa Rica ou dans votre tout-inclus à Disney peut s’avérer tentant. Attention, ce n’est peut-être pas prudent.
Why oversharing on social media might be overrated 1

Une étude (Seulement en anglais) menée auprès de 50 ex-cambrioleurs au Royaume-Uni démontre que 78 % d’entre eux utilisaient les réseaux sociaux pour repérer les maisons dont les propriétaires étaient absents. Au Canada, depuis quelques années, des réseaux organisés de cambriolage ciblent des propriétés, à la recherche d’objets de valeur.

Si vous n’y prenez pas garde, la trace que vous laissez sur les médias sociaux peut devenir une source d’information précieuse pour quelqu’un de malintentionné : votre lieu de résidence, vos objets de valeur, vos déplacements, une absence de votre domicile, etc.

Inquiétant ? Suivez notre guide pour vous protéger d’un vol pendant vos vacances.

Médias sociaux et vols par effraction : palmarès des erreurs à éviter

1. Dévoiler votre adresse

Ne publiez jamais de photos de la façade de votre résidence ou d’un détail qui pourrait donner une indication claire de l’endroit où vous habitez (comme le numéro de porte). Vous venez d’emménager dans votre nouvelle maison, on comprend que vous souhaitez partager la bonne nouvelle à tout le monde ! Attention : sachez que c’est aussi une excellente nouvelle pour les cambrioleurs.

Vous mettez votre appartement à louer sur Marketplace ou sur Kijiji ? Contentez-vous d’indiquer le secteur sans fournir l’adresse complète. Vous éviterez ainsi de mettre à disposition de personnes avec de mauvaises intentions l’inventaire de tous vos objets de valeur et votre lieu de résidence.

Les vols par effraction, pas qu’un danger virtuel

Les introductions par effraction et les cambriolages ont augmenté depuis 2022, au Canada. Les chiffres qu’on connaît sont sans doute en deçà de la réalité, puisque la vaste majorité (seulement en anglais) de ce genre de méfait n’est pas rapportée à la police. Les grandes villes comme Montréal, Toronto et Vancouver sont les plus à risque : ces métropoles arrivent en tête de liste pour ce qui est du nombre d’effractions commises et du ratio par habitant.

2. Signaler votre position

Évitez d’informer le monde entier de votre position en faisant des « check-in » ou en utilisant les fonctions de géolocalisation des plateformes de réseaux sociaux à chacun de vos déplacements. Partager une publication en direct où vous montrez votre lieu actuel, c’est une habitude que vous devriez arrêter. N’oubliez pas que si vos profils sont publics, leurs données le sont aussi !

Vérifiez également les réglages de votre téléphone cellulaire pour vous assurer que la fonction de géolocalisation n’est pas activée en permanence. Une simple photo pourrait permettre de vous localiser, grâce aux données GPS contenues dans le fichier.

3. Partager des photos de voyage… pendant votre voyage

Rien n’indique plus clairement à un cambrioleur que votre maison est sans surveillance qu’un cliché de vos orteils dans le sable de Punta Cana. Attendez d’être de retour pour partager vos souvenirs, comme dans le bon vieux temps. Vous vous mettrez à l’abri de tous ceux qui pourraient profiter de votre absence pour vous soulager de vos objets de valeur.

4. Étaler vos richesses sur les médias sociaux

Contemporain ? Félicitations. Il serait plus prudent d’éviter d’en faire l’étalage sur vos comptes, même s’ils sont privés. Après tout, vous ne partageriez jamais votre relevé de compte bancaire !

Rappelez-vous : vérifiez que vos biens précieux sont couverts à leur juste valeur sur votre assurance habitation.

En évitant ces quatre erreurs, vous laisserez peu d’indices aux cambrioleurs et vous pourrez profiter pleinement de votre voyage !

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